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Le futur avec une double casquette… D’après les intervenants de la table ronde « locale » des Digitales 2006, l’avenir nous promet l’arrivée de nouveaux métiers TIC. Si les projets esquissés se concrétisent, de plus en plus de gens seront amenés à porter une double casquette : informaticien/ne et… ? Des métiers émergents Les nouvelles technologies permettent la création d’applications audacieuses, dans des domaines aussi divers que la santé, les médias ou la réduction de la fracture numérique.
A la RTBF (Télévision nationale belge de langue française),le passage à la télévision numérique représente également un grand défi technologique, qui nécessitera son lot de spécialistes. En effet, nous allons passer d’une situation où le spectateur consomme un programme fixe, à une interactivité plus grande, qui permettra à chacun/e de choisir ce qu’il désire regarder et sur quel objet : GSM, ordinateurs, postes de télévision, avec les spécificités d’une image gigantesque ou minuscule. Ainsi, selon Mr Schleffer, responsable de la R&D Nouveaux Médias à la RTBF, une cohorte de professionnels devra s’atteler à la production de ces nouveaux contenus calibrés. De surcroît, toute la question du transfert des archives film et vidéo de la télévision francophone vers des supports numériques représente un défi à relever d’urgence. En effet, ce sont des milliers d’heures de programmes, une partie de notre histoire, qui sont menacées de disparition suite à la dégradation des bandes originales. Là aussi, l’intervention de spécialistes est nécessaire. La question demeure : les budgets suivront-ils ? Dans un autre registre, la lutte contre la fracture numérique a mené à la création d’espaces numériques publics, des lieux conviviaux où chacun peut s’essayer à Internet. Cependant, comme l’a expliqué Monsieur Lelong, de Technofutur, ces lieux ont un besoin crucial de personnel spécialisé, présentant un profil à la fois d’animateur et d’informaticien, pour pouvoir intervenir face aux pannes, mais aussi apprendre aux visiteurs le B.A. BA du réseau et les assister dans leurs découvertes. Cette formation « d’animateur numérique » existe déjà en France, et il est fort probable qu’elle apparaisse bientôt dans notre pays. On le voit, à côté des informaticiens/nes plus classiques qui sont requis pour accompagner l’informatisation de l’état, qu’il s’agisse des administrations communales ou des hautes sphères fédérales, le futur devrait s’ouvrir pour des professions nouvelles, hybrides, qui s’inscrivent dans cette connectivité de plus en plus grande entre notre quotidien et la technologie. Plus que jamais, les double-casquettes « informatique + ? » deviennent porteuses dans notre univers numérique en constante transformation. Eléonore Seron, juin 2006
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