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Interview avec Karine Tirry, secrétaire à radio Donna.
Karine Tirry est une femme dynamique de quarante ans, qui habite à Relegem vers Asse. Elle travaille comme secrétaire de production à la VRT, pour Radio Donna, une radio publique très populaire. Elle nous présente son travail et le rôle qu’y joue l’informatique.

Karine Tirry |
Après des études secondaires d’employée, Karine Tirry a commencé sa carrière dans une entreprise vendant des pompes. Elle a ensuite été aide comptable pendant trois ans dans un cabinet comptable, et a passé un concours pour entrer à la VRT. Elle a réussi ce concours, et a commencé à travailler au service étude, pour ensuite, après quelques années, entrer à Radio Donna.
Peux-tu décrire ta fonction actuelle ?
Avant tout, je suis l’assistante de notre directeur de chaîne, ce qui veut dire : organiser les réunions et les procès-verbaux, tenir son agenda, effectuer les commandes (gsm, fleurs, etc.). (...). Ensuite, je suis responsable de la budgétisation. Je gère plus ou moins le budget - ce qui signifie que j’en assure le suivi et que je soumets ensuite la situation au patron.
Je m’occupe aussi des factures entrantes et sortantes, je dresse les bons de commande pour les gens qui travaillent pour nous.
J’assure aussi l’administration du personnel, j’établis les contrats pour les nouveaux collaborateurs, j’effectue les paiements pour les prestations de week-end, les notes de frais et cumuls, je gère les demandes de congé et établis les listes de service. J’effectue les estimations des coûts pour les événements et programmes en collaboration avec les producteurs et le directeur de la chaîne.
Je participe également à l’organisation de la tournée estivale et des grands événements, notamment les invitations VIP.
Pour garder une vue claire de toutes mes tâches et bien gérer toutes les informations, je travaille sur SAP. C’est un excellent système qui intègre toutes les données. Par exemple, lorsque je fais une commande, elle s’insère immédiatement dans le budget, dans la rubrique appropriée pour le programme approprié.
Utilises-tu beaucoup l’ordinateur, et quels programmes en particulier ?
Tout se fait sur l’ordinateur, j’utilise surtout les programmes de base tels que Word, Excel et Outlook avec Exchange Server. Et SAP naturellement. J’ai suivi beaucoup de formations pour apprendre à utiliser ces programmes. J’apprécie surtout SAP parce que ce programme a nettement simplifié mon travail.
Dans quelle mesure peut-on soi-même installer des programmes ou a-t-on accès à certains dossiers ?
Nous avons un département informatique qui installe tous les programmes et un gestionnaire de réseau qui contrôle les droits de tous les employés de la VRT. Si je veux obtenir un accès à un dossier particulier, je dois lancer une procédure de demande. Quant aux problèmes informatiques, ils sont résolus par notre excellente équipe help-desk - il suffit de leur donner un petit coup de fil et ils courent immédiatement à votre secours.
Quel genre de problèmes informatiques as-tu déjà rencontré, et as-tu cherché toi-même à les résoudre ?
Bah ! Quand le système bloque, j’éteins tout et je rallume… Mais pour être honnête, j’abandonne après deux tentatives et j’appelle le help-desk. Un jour, mon disque dur a crashé. Dans ce genre de cas, il n’y a rien à faire.
Ta fonction a-t-elle beaucoup évolué avec les années ?
Pas tant que ça, non. Depuis huit ans que je travaille chez Donna, les logiciels ont évolué, évidemment.. Il fut un temps, naturellement, où le PC n’était pas utilisé de manière aussi intensive qu’aujourd’hui. Au début, quand je travaillais au service des études, j’utilisais encore la machine à écrire. C’était plutôt bizarre, je venais du secteur privé et je m’étais déjà habituée à utiliser l’ordinateur. Et en arrivant à la VRT, on me met devant une machine à écrire ! Mais je dois bien avouer que ces dernières années, la VRT a sérieusement rattrapé son retard. Quand je compare avec des amies qui occupent une fonction similaire… Chez Donna, par exemple, nous utilisons depuis longtemps la messagerie électronique. Une de mes amies qui travaille à la gendarmerie n’utilise toujours pas le mail (rires).
Et que penses-tu de tes conditions de travail ?
Concernant le salaire, je crois que je gagne un salaire moyen pour cette fonction (...). Du point de vue général, je trouve qu’on est bien très loti : le cadre est agréable, il y a une grande diversité dans le travail, on participe parfois à un concert ou un événement… Je fais mon boulot avec beaucoup de plaisir ! La seule chose qui me plaît moins, c’est la budgétisation. Mais ma fonction est tellement variée, je découvre tellement de choses que dans l’ensemble, c’est très intéressant.
Et le rapport travail/famille ?
J’ai un métier qui me prend beaucoup… J’ai deux enfants qui, heureusement, ne sont plus des petits bouts. Je travaille à plein temps, j’ai une famille dont je dois m’occuper, je dois souvent partir pour la tournée estivale (les concerts) les week-ends en été… C’est vrai que mon agenda est plein à craquer. Il arrive même que je travaille 6 jours sur 7. Mais j’aime ça, donc ce n’est pas grave.
Peux-tu raconter une anecdote sur ton travail en rapport avec l’informatique ?
Au début que j’utilisais l’ordinateur, j’étais étonnée de voir la vitesse à laquelle les données étaient traitées. Je n’y croyais pas. Si bien qu’après, je refaisais moi-même tous les calculs d’Excel. Je ne vous dis pas la perte de temps énorme ! (rires). Et quand je triais des données dans une base de données, je sentais toujours le besoin irrépressible de tout vérifier une deuxième fois. Aujourd’hui, je me contente d’une petite vérification au hasard et je n’ai jamais rencontré de faute…
Interview repris par Lies Klinkers et rédigé par Katja Van Cauteren mars 2005
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