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Le Fonds Social europeen en bref
Le FSE constitue le plus ancien des Fonds structurels de l’Union européenne. Il a été institué en 1957, par le Traité de Rome, « afin d’améliorer les possibilités d’emploi des travailleurs dans le marché commun et de contribuer au relèvement du niveau de vie (…) avec pour mission de promouvoir à l’intérieur de la Communauté les facilités d’emploi et la mobilité géographique et professionnelle des travailleurs. » (article 123)
Depuis près de 50 ans, le FSE cofinance, avec les Etats membres, des programmes dont l’objectif est le développement des compétences professionnelles des citoyens européens et l’amélioration de leurs perspectives professionnelles. Il a pour vocation de contribuer à réduire les inégalités, non seulement entre les personnes, mais aussi entre les régions les plus riches et les régions les moins développées de l’Union européenne, en aidant ces dernières à améliorer et moderniser les qualifications de leur main d’œuvre, leur marché du travail et leur système d’emploi.
Le FSE intervient dans de nombreux domaines : lutte contre le chômage, insertion sur le marché du travail des personnes victimes d’exclusion et de discrimination, amélioration des compétences et des qualifications, création d’emplois et d’entreprises, amélioration de l’éducation et de la formation professionnelle, promotion de la formation tout au long de la vie, accroissement de la participation des femmes au marché du travail et réduction des inégalités entre les femmes et les hommes.
En 1997, à Amsterdam, les Etats membres ont décidé de mieux harmoniser leurs politiques économiques et leurs politiques d’emploi. Pour ce faire, ils ont établi un cadre stratégique de coordination des politiques de l’emploi qu’ils ont appelé la Stratégie Européenne pour l’Emploi (SEE). Dans le cadre de la SEE, les Etats membres se sont fixé des objectifs communs, articulés autour de 4 thèmes : capacité d’insertion professionnelle, esprit d’entreprise, capacité d’adaptation des travailleurs et des entreprises, égalité des chances entre les femmes et les hommes. Ces objectifs communs sont traduits par les Etats membres dans des plans nationaux établis annuellement.
Le FSE constitue le principal instrument financier européen au service de la SEE. L’effort combiné des Etats membres et de l’Union européenne représente un investissement considérable. En effet, entre 2000 et 2006, le FSE aura attribué quelque 80 milliards d’euros à un large éventail de mesures en faveur des ressources humaines et du marché de l’emploi. On estime à 8% l’apport du FSE dans les dépenses consacrées en Europe aux politiques actives du marché du travail.
Basée sur le principe du cofinancement et de l’additionnalité, l’intervention du FSE joue un rôle de levier. En effet, pour bénéficier du soutien du FSE, tout projet doit bénéficier du soutien des pouvoirs publics de l’Etat membre concerné. Dès lors, l’apport financier de l’Union européenne s’ajoute aux financements nationaux, dans le but de mener des politiques plus ambitieuses et d’expérimenter des approches nouvelles.
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