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Forum : les jouets et les rôles sociaux traditionnels

En magasin ou dans les catalogues, la présentation des jouets, rangés dans des rubriques « filles » et « garçons », renforce les stéréotypes sur les métiers et les identités de genre. Souvent, ce sont les petits garçons plutôt que les petites filles qui reçoivent les jouets faisant appel à la réflexion, à la technique et à la découverte scientifique du monde, par exemple.

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Et qu’est-ce que vous en pensez ? S’il est évident que les jouets renforcent l’idée que certains métiers sont pour les hommes, et d’autres pour les femmes, sont-ils aussi en mesure d’influencer les choix professionnels ? Manifestez-vous sur notre forum !
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• > Forum : les jouets et les rôles sociaux traditionnels

  30 mars 2006, par Calamity Jane

  Un autre message pour vous faire part de ma perplexité.

  Vers les années 30, toutes les petites filles avaient des "bébés" à dorloter. La "famille comprenait des baigneurs traditionnels, des bébés noirs, des bébés chinois, des bébés esquimaux, etc ...

  Il est certain que, quand on a bercé dans son enfance des bébés de toutes les couleurs, on verra, à l’age adulte, tous les enfants comme des sujets d’affection, sans distinction de race.

  Vers les années 60, seuls subsitaient encore quelques rares "baigneurs" noirs.

  Aujourd’hui, je ne vois plus dans les magasins de poupées, que des bébés bien blancs aux yeux bleus.

  Bizarre, alors qu’on n’a jamais tant parlé de lutte contre le racisme ...

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• > Forum : les jouets et les rôles sociaux traditionnels

  30 mars 2006, par Calamity Jane

  Il est difficile de répondre à votre questionnaire, trop "fermé" et relatif à de tous jeunes enfants.

  Chez moi, la pratique veut que la fille 1O-11 ans) reçoit des livres, du matériel de création artistique, un vélo, des rollers, des raquettes de tennis, ping-pong et même une vraie carabine à plombs pour tir de précision/ Elle a un ordinateur depuis longtemps Loisirs : louveteaux, danse classique 4ème année (très dur), équitation, tennis en été. Ajoutons qu’elle a déjà son brevet de plongée sous-marine (Padi Open Water), ses *** de ski, un tournevis multi-embouts avec lequel elle s’amuse à démonter tout ce qu’elle peut, et qu’elle sait parfaitement remplacer toute seule une roue de voiture ... Elle est très mignonne et très gaie, et nous cherchons un peu de temps libre pour lui faire suivre des cours de self-défense ... et de secouriste Croix-Rouge junior :-) Comme son frère, elle adore cuisiner ...

  Bref, elle partage absolument les loisirs de son frère (13 ans) et ne ménage pas sa peine !

  Inutile de dire qu’elle s’amuse beaucoup et qu’elle est excellent élève et très tonique :-)

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• > Forum : les jouets et les rôles sociaux traditionnels

  9 janvier 2006, par nadège

  Sans forcerment susciter des vocations professionnelles, le fait d’offrir aux filles des panoplies d’infirmières et aux garçons celles de médecins, tant à hierarchiser le pouvoir concédé aux hommes et aux femmes et ce dès la plus tendre enfance.

  Car il n’y a rien de tel, pour conditionner filles et garçons au rôle qu’on attend d’eux, d’enraciner l’habitus des comportements sociaux féminins et masculins, au plus profond d’eux, commes-ci être un homme ou une femme était inné.

  j’ai lu "du côté des petites filles" et ce livre démontre très bien le processus de féminisation dont les filles sont sujettent dès l’enfance, de telle sorte qu’elles acceptent ce conditionnement !

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• > Forum : les jouets et les rôles sociaux traditionnels

  23 juillet 2005, par Sam

  Bonne idée ce blog… Beaucoup de courage pour la suite… A bientôt qui sait http://www.kdotv.com/fansite/index.htm

  http://http://www.kdotv.com/fansite...

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• les jouets aujourd’hui : Un pas en arrière

  6 février 2005, par Elena

  C’est le sentiment que j’ai en feuilletant les catalogues des jouets : un pas en arrière par rapport à il y a 30 ans. Pendant les années 70, en Italie, à la suite du succès du livre ’du coté des filles’ de Elena Gianini Belotti, une vraie et propre collection de bouquins pour l’enfance, la collection ’du côté des filles’, justement (je les ai tous lu à l’époque, je vous les conseille !) voyait le jour. Tous les contes de fées étaient ’revues et corrigées’ : chaperon rouge et sa mamie tuaient le loup, peu d’âne évitait un mariage combiné par ses parents… Dans la même époque une vague de jouets non-sexistes, non-violents et écologiques sortaient sur le marché. Mais plus généralement, on s’interrogeait beaucoup plus sur ce que les jouets pouvaient apporter aux enfants… Que s’est-il passé ? En regardant les catalogues, j’ai peur ! J’espère que les femmes de demain ne seront pas à l’image des petites filles en train de jouer sur les catalogues…

  pour en savoir plus sur le livre de Elena Belotti

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• > Forum : les jouets et les rôles sociaux traditionnels

  1er février 2005, par Lize

  Moi-même je n’ai pas d’enfants, mais chez mes ami/es qui sont parents je vois souvent comment ils/elles essayent de donner leurs fils/filles une éducation neutre vis-à-vis du genre, mais qui est très facilement détruite par ce que leurs enfants voient et apprennent dans les bouquins pour enfants, les dessins-animés et oui : dans les brochures et les étalages des magasins de jouets !

  Une petite anecdote : June (3,5 ans) ne veut pas porter des pantalons, même pas pendan l’hiver et quand il pleut : "Les Princesses ne portent pas de panatalons !" elle dit fâchée...

  Je me demande : quel est l’intérêt de l’industrie des jouets de présenter les jouets dans des rubriques séparées "fille"/"garçon" ? Pour leur chiffre d’affaire ça doit quand-même être mieux quand *les deux genres* achèternt leurs jouets ? Dans ce marché, le pouvoir du client (parent, tante, grand-père,...) qui pensent en stéréotypes semble jouer plus fort que la logique de faire des bénéfices...

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  • 2 février 2005, par

    Bonjour,

    Personnellement, je ne comprends pas quel est l’intérêt de présenter les jouets dans des pages séparées filles/garçons. Si ce n’est que c’est très rassurant... Et on le sait, changer les habitudes, faire évoluer les mentalités, etc. tout cela est très pertubant. Il est évidemment beaucoup plus simple de présenter hommes et femme, garçons et filles, dans leurs rôles traditionnels qui sont présentés de la même manière dans tout le système éducatif et ce qui l’entoure : les jouets, les livres scolaires, les albums pour enfants, les livres pour ados, les jeux électroniques, les magasines, les publicités, les médias, etc.

    C’est donc à tous les niveaux qu’il faut agir, avec douceur, parce que l’on touche une sphère sensible et que la peur bloque tout changement.

    Alexandra

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  • 16 mars 2005, par Elisabeth

    Bonjour, j’ai 4 enfants de 13 ans et demi à 6 mois (1 garçon et 3 filles) et mon expérience c’est que si on laisse le choix aux enfants, ils font des choix "non sexués" : mon fils a été passionné par une poussette pendant 6 mois quand il avait environ 2-3 ans (mais je dois avouer que j’ai un peu hésité avant de la lui offrir..), puis il a beaucoup joué avec une cusine, ma fille de 10 ans adore les jeux informatiques "guerriers" type Call of duty (malgré ma désapprobation) et celle de 2 ans et demi est passionnée par son train en bois. Ce qui est plus difficile, ce sont les jugements des autres "c’est bizarre pour un garçon de jouer avec une cuisine, non ?" ou "un vrai garçon manqué, ta fille", que les enfants peuvent mal ressentir. J’avais lu quand j’étais ado le livre de Beloti et je le recommande vivement, très éclairant sur les sétréotypes ! Elisabeth

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    • 25 mars 2005, par Ada

      C’est vrai que les parents ne sont pas la seule source d’influence, et qu’on peut sans doute avoir l’impression que certains efforts sont réduits à néant par l’intervention de tiers, amis, école, médias... Mais il ne faut pas baisser les bras ! On peut choisir les jouets et les livres qu’on propose à ses enfants, ainsi que l’école dans lesquels on les inscrit (en Belgique, du moins)... A ce sujet, Ada vous proposera un focus sur la question de la mixité dans les mois qui viennent... Gardez l’oeil ouvert !

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      • 30 mars 2006, par Calamity Jane

        Il ne faut pas apporter pluus d’importance que nécessaire à la publicité, ou même à ce qsue raconte la famille :-)

        Il me semble que ce qui est essentiel pour les enfants, c’est le modèle parental. La petite fille dont la mère monte à cheval, fait du vélo, de la plongée sous-marine ou joue au hockey évoluera fort probablement différemment de celle dont la mère passe son temps à se bichonner dans sa salle de bain, vous ne croyez pas ?

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