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Cours de hardware pour élèves de l’enseignement primaire Au cours de la dernière année scolaire, les élèves des classes de 6è année primaire de quelques écoles limbourgeoises se sont vus offrir des cours de Cyberhardware. ADA a participé à l’un de ces cours, et a pu constater que, contrairement à ce que les stéréotypes prévoyaient, les filles sont loin d’avoir trouvé ça ennuyeux. Il n’a pas fallu cinq minutes pour qu’elles se battent pour avoir le tournevis. Les participants ont démonté puis remonté un PC, avec, à la clé, un diplôme de ’Computertechnicus’ (’Technicien informatique’).
Tout a commencé avec le projet de Aron, ’Cybermilk’ en 2002 et 2003. Un projet qui avait pour objectif de permettre aux enfants de deuxième année primaire et à leurs mères d’être plus à l’aise avec l’informatique et l’internet. Les élèves se sont montrées tellement enthousiastes que l’expérience ne pouvait pas rester sans suite. Les classes de Cyberhardware en sont le résultat. Cette fois, l’accent est mis sur l’apprentissage des éléments formant un ordinateur et leur fonctionnement. Comme il est difficile d’aborder la structure et le fonctionnement d’un ordinateur sans utiliser des termes techniques et compliqués, le projet s’adresse à des élèves de sixième primaire. Le centre de formation Aron (1) coordonne et organise la formation ’IT-assistant’. Ce sont des participantes à cette formation qui ont donné les classes Cybermilk et Cyberhardware. Les deux projets pilotes ont été organisés en collaboration avec la Vrije Basisschool Boxbergheide. Déroulement de l’activité Cyberhardware Mercredi 10 mars 2004 : la deuxième scénce de Cyberhardware est au programme. La découverte du cœur d’un ordinateur dure une demi-journée, et se subdivise en trois parties.
En premier lieu, les élèves reçoivent un peu de ’théorie’. Cette étape se déroule de manière ludique. Les animateurs, aidés des élèves, ’déshabillent’ lentement l’ordinateur. Ils ouvrent l’enveloppe extérieure de l’ordinateur, et passent en revue, un par un, les éléments qui se trouvent à l’intérieur. Les filles sont rassemblées autour de l’ordinateur, et le voient, lentement mais sûrement, se transformer en une boîte métallique vide. Elles apprennent le nom des divers éléments, mais ce n’est pas tout : elles apprennent aussi à quoi elles servent, et comment il faut les remettre correctement en place dans la boîte. Certains de ces éléments ne sont pas faciles à manipuler, comme les câbles par exemple. Presque chaque câble possède une place particulière, et souvent aussi une forme qui lui est propre. Les filles écoutent attentivement lorsque les animateurs expliquent les différences. Nommer les composants Quand l’ordinateur est, finalement, vide, les élèves reçoivent une tâche importante : tous les éléments sont étalés un peu partout dans le local, et il leur reste à associer chaque élément à la carte portant son nom spécifique, tout en expliquant à quoi sert l’élément en question. Récréation ! Jusqu’à présent, tout le monde a bien fait attention. Les élèves ont bien écouté, et la récréation est plus que méritée ! Après la pause, c’est au tour des filles de mettre la main à la pâte. Elles reçoivent, sans doute pour la première fois de leur vie, un tournevis en main. Elles peuvent démarrer l’opération de ’rhabillage’ de l’ordinateur. Si, quand elles terminent, l’ordinateur fonctionne à nouveau, ça voudra dire qu’elles ont fait du bon boulot ! Bataille pour le tournevis !
On voit bien, durant les premières minutes, qu’elles ne sont pas à l’aise : doivent-elles vraiment travailler sur cet ordinateur avec des outils ? Les animateurs mettent les enfants à l’aise, et s’occupent des instructions nécessaires. Mais au bout de cinq minutes, elles se battent pour avoir le tournevis. Tout le monde veut pouvoir installer un disque dur, et une carte graphique ! Tout est remis en place. Et c’est le ’moment de vérité’ : est-ce que l’ordinateur va de nouveau fonctionner ? Le premier essai ne donne rien. Clairement, il y a quelque chose qui n’est pas à sa place. Entre temps, les enfants sont devenus des experts, et parviennent à résoudre le problème. Deuxième essai, et l’ordinateur fonctionne parfaitement, comme avant le démontage ! Les filles sont fières de leur travail et trouvent ça super ! Il leur reste à une seule chose : un quiz. Aidés par les animateurs, les élèves cherchent les bonnes réponses aux diverses questions portant sur le ’hardware’. Mais les animateurs n’ont presque pas à intervenir, ce qui signifie qu’ils ont bien fait leur boulot en amont : les filles on appris beaucoup de choses. Après le quiz, place au grand moment de la journée : la remise des diplômes ! Et voilà les parents de ces filles qui ont désormais un véritable ’technicien informatique’ à domicile. Le groupe cible du projet Cyberhardware, ce sont les filles. Elles sont nettement moins nombreuses que les garçons à choisir l’informatique : 10% des étudiants en informatique sont des femmes. Pas étonnant que le secteur de l’informatique reste ’un monde d’hommes’ …
(1) www.aron.be
Verslag : Ilse Goffin Forum de l'article |
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