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Interview de Caroline, architecte de bases de données chez KBC

Caroline a obtenu un diplôme A1 en informatique et a directement trouvé un emploi chez KBC. Elle a exercé presque toute la palette des fonctions informatiques et est aujourd’hui architecte de bases de données. Une pensée logique, la curiosité, l’assertivité et un bon équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, tels sont, selon Caroline, les principaux ingrédients de son succès.
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Bonjour Caroline, en quoi consiste le métier d’architecte de bases de données ?

L’architecture de l’information est la discipline, au sein de l’informatique, qui assure le stockage pertinent et efficace des données de manière à pouvoir en extraire les informations nécessaires. En tant qu’architecte de bases de données, vous êtes responsable de la surveillance, de la gestion et de la transmission de l’architecture de l’information. Vous devez surtout prodiguer vos conseils lors de la conception des bases de données et vous travaillez en étroite collaboration avec les développeurs.

Comment se passe le développement d’une telle architecture d’information ?

En général, tout commence par une étude préalable sur la base des questions posées par le business. Au cours de cette phase, on peut déjà solliciter un avis concernant l’architecture de l’information : qu’est-ce qui existe déjà et dans quelle mesure les nouveaux besoins peuvent-ils être intégrés dans le système existant ? Cette étude préalable aboutit généralement sur un projet fonctionnel, qui est ensuite transposé par un concepteur technique en un modèle d’application. Sur la base de celui-ci, les programmeurs commencent à élaborer le système d’information, au moyen de différentes données, qui doivent être stockées dans les bases de données.

Quelle formation as-tu suivie ?

J’ai obtenu un diplôme A1 en informatique et j’ai tout de suite commencé en entreprise. J’ai d’abord travaillé au département Développement puis j’ai commencé comme programmeuse. Après 8 ans, je suis passée à la modélisation des données. Cela fait 23 ans que je travaille ici et j’ai fait toutes les fonctions : de développeuse à chef de projet.

Es-tu une informaticienne née ?

Je n’ai pas d’affinité particulière pour la technique et je n’ai jamais été très douée non plus en maths. J’étais même assez nulle à l’école en maths. Par contre, j’ai une pensée très logique et je suis très intéressée par l’évolution de l’informatique : je développe mon propre site web et m’intéresse activement à internet. Pour moi, la curiosité et l’intérêt, c’est ce qui compte le plus dans ce domaine.

Quelles sont les opportunités du métier en termes de carrière ?

Dans une grande entreprise comme la KBC, les fonctions sont très nombreuses en informatique : toutes les directions sont bonnes. Naturellement, il faut y mettre du sien. En tant qu’architecte de bases de données, vous assumez une énorme responsabilité et c’est souvent très stressant. Si on veut faire carrière dans ce métier, il faut apprendre à trouver un bon équilibre entre la vie privée et le travail.

Comment as-tu vécu le fait de faire carrière en tant que femme dans cette entreprise ?

KBC mène une politique favorable aux femmes, même si, dans les fonctions spécialisées, les femmes sont sensiblement moins nombreuses. Pour une femme, il est aussi beaucoup plus difficile de faire carrière dans des fonctions hiérarchiques. C’est pourquoi j’ai évolué sur un plan fonctionnel. En tant que femme, il faut aussi avoir une bonne dose d’assertivité pour pouvoir prendre sa place et ne pas se faire damer le pion.

Comment combines-tu ton job et ta vie privée ?

Je suis mariée, j’ai deux enfants et quand l’aîné est né, j’ai délibérément voulu travailler à temps partiel. Depuis, le temps partiel est totalement intégré dans l’entreprise ; j’ai même beaucoup de collaborateurs masculins qui travaillent à temps partiel. La KBC propose aussi une série de mesures favorables à la famille comme les temps de travail adaptables, les crédits-temps, etc. Nombre de femmes qui veulent faire carrière trouveront leur compte avec ce genre de mesures.

Quelles sont les qualités nécessaires pour remplir correctement ta fonction ?

Les conseils que vous donnez se fondent surtout sur l’expérience que vous possédez, tout ce que vous avez accumulé au fil des ans et des projets. En plus d’avoir l’esprit analytique, il faut aussi avoir des affinités avec la modélisation des données et être très communicatif parce qu’une bonne partie du travail consiste à parler : présenter, discuter, convaincre. Enfin, une bonne dose d’assertivité est plus qu’appréciable dans ce genre de fonction.

Pour quels motifs conseillerais-tu aussi ce métier aux jeunes femmes ?

C’est un job très créatif. On voit les résultats de son travail et de ce qu’on a contribué à construire. Souvent, après dix ans, c’est toujours là. En plus, la fonction est variée, on s’occupe de beaucoup de choses à la fois et on rencontre beaucoup de gens. Et puis, il y a de vrais défis dans ce métier et quand on met toutes les chances de son côté, on peut aller très loin…

Lize De Clercq


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