Le mouvement postmoderne est basé sur des fondements philosophiques, politiques et sociologiques qui se dissémineront ensuite vers les avant-garde artistiques. Les théoriciens et artistes postmodernes reprochent aux modernes leur croyance qu’un art puisse convenir à toute l’humanité et être libre de toute implication politique. L’un des principes fondateurs du mouvement est l’idée de déconstruction et de relativisation : la vérité est toujours relative aux différents points de vue et aux schémas intellectuels préexistants du sujet qui juge ; le monde, son système social et l’identité sociale ne sont pas donnés mais construits par le langage. Le mouvement postmoderne revendique le fait de voir clair au-delà des processus d’illusion, et de parfaitement comprendre la ’véritable’ nature des institutions culturelles et politiques qui constituent notre société contemporaine.