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Diversification des métiers en deux approches

Nouveaux métiers et diversification des métiers en deux approches graphiques

Le LENTIC : « les nouvelles logiques professionnelles » (1)

Dans son étude, le LENTIC effectue une classification des nouveaux métiers TIC sur base de la combinaison de compétences. Ce travail distingue les métiers qui mobilisent des compétences TIC et ceux qui mobilisent des compétences non TIC. La combinaison de ces deux critères de classification permet de distinguer quatre situations :

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Chacune des modalités combine différemment compétences tic et non tic : voici l’explication des combinaisons proposées par le Lentic, avec des exemples de métiers qui peuvent correspondre à ces combinaisons.

Une première modalité (1), met en évidence un « cœur » de compétence bâti sur les TIC, complété, en périphérie, par des compétences « non TIC ». Il s’agit là essentiellement des logiques professionnelles de l’informatique. On y trouvera à la fois les analystes programmeurs, et les administrateurs réseaux, sans grande surprise, mais par contre leur rôle se modifie, en devant notamment intégrer des compétences sociales (travail en équipe de projet, par exemple, ou contact direct avec le client).

Une deuxième modalité (2) caractérise à proprement parler des nouveaux métiers liés aux développements des TIC. Ils consistent en la rencontre de cœur de métiers autrefois distincts et se caractérisent par la réelle convergence entre des compétences « TIC » et « non TIC », constituant de cette manière un nouveau cœur de compétences. Pour illustrer cette catégorie, on peut notamment regarder ce qui se passe autour de l’édition électronique : le gestionnaire de site internet en est une bonne illustration.

Une troisième modalité (3), rassemble les métiers dont la compétence TIC est secondaire par rapport à une compétence spécifique « non TIC », mais dont l’importance s’accroît progressivement sans toutefois mener à des véritables « nouveaux métiers ». Un exemple d’un métier ou l’informatique prend de plus en plus de place : les secrétaires. Elles gardent leur rôle d’assistante, de support administratif, de gestion de l’agenda, de contacts avec l’extérieur... mais ces tâches impliquent maintenant de maîtriser des outils informatiques indispensables.

Enfin, une quatrième modalité (4) illustre le cas où les TIC peuvent avoir comme effet de renforcer des compétences spécifiques « non TIC ». C’est le cas des métiers où les outils informatiques automatisent des processus qui auparavant étaient réalisés "à la main" : le temps de travail est donc davantage consacré au coeur de métier : les taches de planification ou gestion de stock sont par exemple concernées.

A partir de ces quatre situations, le LENTIC propose de substituer le terme « nouveaux métiers » par celui de « nouvelles logiques professionnelles », entendu comme de nouvelles combinaisons de connaissances, de compétences et de caractéristiques de champs professionnels autrefois considérés comme distincts, exprimant de nouveaux rapports à l’organisation et au marché du travail.

(1) Extrait de « TIC et métiers en émergence », F. Pichault, B. Rorive et M Zune., Le Lentic, ULg, 2001. Pages 7, 8, 12.
http://www.industrie.gouv.fr/observat/bilans/pdf/syntheslentic.pdf

La fondation Travail- Université (FTU) : « les origines de la diversification »(2)

(2) Source : « Etude MéTIC » Centre de recherche Travail & Technologies, Fondation Travail Université (Namur), Publication prévue en septembre 2004.